8eme Jour : Zaouia Ech-Cheikh - Tighassaline 49km.
Nous nous sommes réveillés vers 7h pour prendre nos BMW et sortir, mais il pleuvait toujours, alors nous avons décidé de les laisser à l'hôtel et d'aller prendre notre petit déjeuner et attendre que la pluie cesse. Si elle n'avait pas cessé nous aurions pris le car. Vers 10 h 30 min la pluie avait cessé, mais il y avait toujours des nuages noirs dans le ciel, alors nous avons décidé de prendre le risque et de rouler.
La route vers Khénifra était large, il n'y avait pas de grandes montées, nous avons roulé à fond. Nous avons fait une course à deux, mon ami me dépassait dans le plat et la descente et je le rattrapais dans la montée, car j'avais un vélo plus léger et j'avais aussi un petit parquet.
Tighassaline, c'est la capitale de la prostitution et la majorité des maisons sont des maisons occupées par des FILLES venant de toutes les régions du Maroc, ici il n'y avait pas de bordel; le village tout entier c'était un bordel et il avait une renommée nationale si je n'ose pas dire internationale chez les émigrés qui venaient ici en été.
Avant le coucher du soleil, nous avons trouvé un chauffeur de taxi qui a bien voulu nous emmener nous et nos deux vélos après plusieurs négociations sur le prix. Nous sommes arrivés à Khenifra mouillés de la tête jusqu'aux pieds.
Khénifra, nous sommes allés voir le frère de mon ami; c'était un policier, il travaillait dans un commissariat au centre de la ville. Et comme nous n'avions pas de chance depuis le début de cette journée, son frère travaillait encore et il ne pouvait pas quitter son poste.
"On ne badine pas avec la police ! " Alors, nous étions dans l'obligation de l'attendre près du commissariat dans une laiterie (MEHLABA) avec des vêtements mouillés et nous tremblions de froid.
Vers 22 h, nous sommes rentrés à la maison, nous avons pris une douche et nous avons mangé quelque chose (je ne me rappelle pas ce que nous ayons mangé). Heureusement à la maison il y avait une cheminée, nous sommes restés collés près du feu pour réchauffer nos corps et notre moral aussi.
Au bord de la route avec un enfant de la région bien habillé pour affronter la pluie et le froid.
Derrière moi c'est le village d'AIT ISEHAK à quelques kilomètres seulement de la route nationale.
A 10 km de Tighassaline dans une montée.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire