L'été 2002
Pendant les quatre semaines passées à Kénitra durant cet été 2002, Je me réveillais chaque jour à 6h du matin du lundi au jeudi pour aller à la plage de Mehdia à 10 km de notre maison. Je préparais mon petit-déjeuner à la maison avant de sortir: du café noir dans une thermos et un morceau du pain avec beurre et confiture et je sortais.
Le matin la route est toujours vide, les trois premiers kilomètres sont un peu durs à cause de la montée et de faux plat montant jusqu’à la mosquée d'Hadada, après la mosquée il y a une petite descente de 500 m jusqu’à la route principale de Mehdia. Sur 3 km il n'y a que du plat jusqu’au Houta « Le poisson » à l’entrée de la commune de Mehdia. Du Houta jusqu’au port de Marikain « les Américains » il y a une descente de 500m très étroite et très dangereuse, et il faut faire bien attention aux autobus, aux taxis et motos de trois roues qui vont au port et il faut faire attention aussi aux dizaines de dos d’âne sur cette descente. Du port de Marikain jusqu’au port de pêche de Mehdia, il n'y a que du plat sur un trajet de 500 m, mais il faut faire très attention aux poids lourds qui entrent et sortent d'une carrière de sable près du port. Du petit port de pêche jusqu'à l'usine de conservation de poissons, il y a une petite montée et de l'usine jusqu'à plage de Mehdia sur un trajet de 1 km, il y a une petite montée et une petite descente puis l’arrivée à la station balnéaire de Mehdia.
Ce trajet de 10 km est très court, mais avec un rythme très élevé, et avec le grand plateau la plupart du temps et le bagage, il devient très dur et même épuisant. Ce parcours, il est préférable de le faire durant les mois de juillet et aout le matin, car de 10h jusqu'à minuit la route devient très fréquentée et très dangereuse pour un cycliste.
En arrivant à Mehdia je tournais à droite pour aller au « Monne » près du camping, car c'est ma place préférée depuis l'enfance; elle est toujours moins vide et il n'y a que les familles et les gens modestes qui viennent ici.
A Mehdia il y a une seule plage de plus 5 km de longueur, mais il y a plusieurs places et chaque place à une catégorie sociale distinctive; il y a la place des familles modestes, il y a la place du El Roubia « les gens de la campagne » qui viennent des environs de la ville et il y a aussi la place des bourgeois et des faux bourgeois. Dans cette dernière place on trouve que des mannequins et des dragueurs.
"La hiérarchie sociale est partout; sur la plage, au cinéma... et même au cimetière".
Sur ma place je dressais ma demi-tente, je faisais entrer ma BMW dedans, je posais aussi mes autres affaires et je m’allongeais sur mon tapis pour me reposer un peu. Après 15 minutes, je me levais pour prendre mon petit déjeuner en face de l’océan. Après le petit déjeuner, j’écoutais la radio surtout les infos de 8 h 30 min sur Medi 1, puis je lisais un peu; la plupart du temps un roman. Après la lecture je me levais pour aller faire du footing sur le sable puis je plongeais dans l’eau pour une durée de quinze minutes et si l’eau était calme, je restais plus pour bien nager, car la natation est le sport le plus complet.
Après la nage, j’allais dans ma place pour remplir une grille du célèbre jeu japonais: le sodoku (ce jeu est très utile pour le cerveau). Après avoir rempli une grille correctement, je plongeais une deuxième fois dans l’eau puis je sortais pour aller se sécher et me préparer pour le retour.
A 11h la plage se commençait à se remplir, alors je ramassais ma tente et je reprenais la route toujours avec un rythme très élevé et cette fois sous la chaleur de midi. Je rentrais à la maison mouillé de sueur et très fatigué à cause de l’effort fourni à la plage.
Après le déjeuner, je faisais de la sieste, puis je me réveillais pour regarder le Tour de France sur France 2 ou bien sur Tv5. Et vers 18h je sortais pour aller voir des copains d’enfance dans le quartier d’Amala kadima.
C’était ça mon programme durant ces quatre semaines de l’été 2002 avant le commencement de mon voyage vers le Nord du Maroc.
NB : ce programme, je le faisais chaque fois que je venais à Kénitra pour passer les vacances d’été avec ma famille, seulement c’est deux dernières années, après la naissance de mon enfant, je n’emmenais pas mon vélo avec moi, et au lieu de faire le pédalage le matin, je faisais de la marche un jour sur deux jusqu’à Mehdia avec le même programme à la plage, et au retour, je prenais un taxi ou bien le bus.
La station balnéaire de Mehdia est l'une des plages les plus appréciées du Maroc, elle a des atouts extraordinaires, mais malheureusement ils sont mal exploités.
La plage le matin vers 7h est presque vide, mais vers midi au mois d’août cette place devient une vraie fourmilière; pas la moindre place pour s'asseoir ou bien pour nager, et si la marée est montante je n'en parle plus.
Ma place préférée est toujours ici, elle est moins rempliée et si l'eau est calme, la mer devient une piscine près des roches.
Un peu de lecture avant d'aller nager et la plupart du temps c'est un journal ou bien un roman.
Parfois une grille de Sodoku pour l'entrainement cérébrale.
Un peu de footing ou bien un match de foot pour endurcir les muscles.
La natation est le sport le plus complet, elle est très utile pour n'importe quel sportif.
Chaque été des milliers de visiteurs viennent à Mehdia de toutes les régions du Maroc.
La plage commence à se remplir, alors il faut y aller.
Malgré les dizaines de panneaux de sensibilisation, la plage de Mehdia reste parmi les plages les plus sales du Maroc.
La Kasbah de Mehdia surplombe un paysage merveilleux. Cet espace servait au XII ème siècle de port abritant un chantier naval.
D'autres monuments près de la rivière sont laissés tomber dans l'oublie, en subissant les affres du temps. Quelle perte pour l'histoire et le tourisme de la région.
Le petit port de pêche de Mehdia sur l'Oued de Sebou.
"Houta" est très connue parmi les personnes qui font du footing ou bien de la marche le matin sur la route de Mehdia en partant de Kénitra, car pour la plupart de ces personnes il est considéré comme le point de faire demi-tour vers la ville.
Sur la rive gauche de l'estuaire de la rivière "Oued Sebou" il y a la plage de Mehdia et sur la rive droite il y une autre plage sauvage; c'est la plage de Chelihat très connue seulement par les gens de la région; surtout les jeunes qui aiment la tranquillité et le calme.
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