C'était la plus dure montée durant cette étape.
Comme les étapes précédentes, le réveil était de bonne heure: petit déjeuner, massage et la route.
En sortant de Sidi Ifni la route était vide, une voiture de temps à l'autre; ici pas d'autocar et les camions étaient assez rares. J'ai roulé doucement jusqu'au village de Nesti où j'ai fait une pause de vingt minutes.
Une pause à Souk El Arba De Mesti .
Toujours de l'eau; il y avait des étapes où j'ai bu plus de cinq bouteilles.
En sortant de Souk El Arba De Mesti, j'ai été rattrapé par un autre FOU DE LA ROUTE; c'était un Anglais qui venait de Londres à vélo; son objectif était d'aller à BAMAKO au Mali. Quel objectif! il faut être un Superman pour faire ça. Ce monsieur était un vrai forçat de la route. En écoutant son projet vraiment fou, je l'ai envié et j'aimerais faire un jour comme lui, aller le plus loin possible, traverser des villes et des pays.
Mais lui, il avait tous les moyens de réaliser ses rêves, car en plus de la volonté et le courage, il faut avoir de l'argent et du temps.
L'argent, c'est le nerf de la guerre et c'est aussi le nerf des voyages. Une seule journée, ça me coûte entre 150 Dh et 200 Dh: hôtel, douche, nourriture, pommade de massage, l'eau minérale, des jus, des chocolats et des biscuits... sans compter les photos et les souvenirs.
J'ai roulé avec lui pendant quelque temps, puis dans une descente après 10 km de Goulimine, il a roulé à toute vitesse. Moi, j'ai été un peu prudent les mains sur les freins par prudence ou bien par manque d'expérience je ne sais pas, mais il me restait seulement quelques kilomètres pour finir ma première sortie "RIHLA"
"Mieux vaut arriver tard que jamais" comme disent les prudents ou bien les derniers.
Je l'ai rattrapé à la rentrée de Goulimine nous avons bu un jus d'orange puis nous sommes partis prendre un verre de thé.
Après une pause, il a pris la route vers Tan-Tan, moi je suis parti chercher une chambre dans un hôtel.
L'après-midi, j'ai visité le souk des chameaux et la vieille ville et le soir je l'ai passé dans un café sur le grand boulevard de la ville, il était plein de véhicules surtout les camions et les autocars qui partaient vers le sud, c'est pour cela qu'on nomme cette ville la porte de Sahara.
C'était la dernière étape dans mon tour; la nuit j'ai bien dormi et le matin je me suis réveillé de bonne heure pour pendre la route avec ma BMW vers Smimou; cette fois dans l'autocar.
Sur le chemin du retour à la maison, j'ai bien pensé à ces 6 jours que j'avais fait avec ma BMW.
Vraiment, cette sortie était un grand exploit pour moi et ça a été le commencement pour d'autres sorties.
C'est le premier pas qui est difficile.
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