Le parcours de mon premier voyage à vélo de Smimou jusqu'a Guelmim; Bab El Sahra "la porte du désert".
Cette sortie je l'avais faite pendant les vacances de la marche verte année scolaire 2001/2002. Je n'avais pas l'intention d'aller plus loin (jusqu'à Goulimine).
En sortant de Smimou j'avais décidé de m'arrêter si j'avais senti de la fatigue mais, heureusement avec de la chance et de la volonté, j'ai pu arriver à Goulimine sain et sauf.
Et cette première sortie a été un vrai exploit pour moi.
Premier jour : Smimou-Tarhazoute 118 km.
Je me rappelle bien de ce jour, c'était un dimanche, je me suis réveillé vers 6h du matin, j'ai pris mon petit-déjeuner: un verre de thé, du pain et une omelette puis j'ai rangé mes affaires dans le sac de bagages: de l'eau, des biscuits, un jus de fruits plus mes vêtements de rechange et je suis sorti de ma maison. Vers où ? je ne sais pas, car j'avais encore des doutes sur mes capacités de faire plus de 100 km.
En sortant de la maison la première chose que j'avais vu "Agadir 132 km". Près de ma maison, il y avait une plaque qui indiquait le nombre de kilomètres qui restait pour la ville d'Agadir. Je n'avais jamais fait attention à cette plaque. En lisant ça, j'avais très peur.
Dans La Montée De Taboga.
Les premiers kilomètres se sont bien passés, j'ai roulé jusqu'à Tamanar, la capitale de l'arganier, à 30 km de Smimou où j'ai pris un yaourt avec du gâteau puis j'ai pris la route, en pensant toujours au changement du programme si je sentais de la fatigue, heureusement tout allait bien; les jambes et la tête. Après le village de Sidi Belkasme j'ai rencontré la première difficulté de cette étape: c'était la montée de Taboggan. J'ai roulé doucement jusqu'au sommet (elle est plus facile dans cette direction vers Agadir que de l'inverse, vers Essaouira). Après le sommet, il y avait une descente très dangereuse de plus de 3 km, puis il y avait un faux plat montant de 10 Km jusqu'à Tamri.
A Ait tamri, j'ai pris mon déjeuner, puis j'ai fait ma prière du Dohre et je me suis reposé un petit peu. Vers 14 h j'ai pris la route un peu fatigué, mais la splendeur du paysage au bord de la route m'a donné du courage. De Ait tamri jusqu'à Taghazoute, il y avait deux choses: des virages et rivages. Des plages sauvages extraordinaires, l'une près de l'autre. Je me suis arrêté plusieurs fois pour voir ces magnifiques plages et respirer un petit peu. Pour la route pas de problème; des petites montées puis des descentes avec des dizaines de virages.
Je suis arrivé à Taghazoute un peu épuisé mais heureux ! La première chose que j'avais faite en arrivant, c'était de trouver une chambre à l'hôtel, mais les hôtels ici sont trop chers, même s'ils n'ont pas d'étoiles à cause des touristes.
Par chance j'ai trouvé un Semessar (Courtier). Ils étaient nombreux dans ce village, on les trouvait dans les cafés et près des stations des taxis et de bus. Ce Semessar m'a dit "Est-ce -que tu veux une chambre près de la plage ou bien sur la colline là-haut " je lui ai dit "Moi je veux dormir pas plus". Il m'a trouvé une chambre de misère avec vue sur mer 50 dh la nuit.
Dans la chambre, j'ai rangé mes affaires et j'ai pris une douche puis j'ai lavé mes sous-vêtements et je me suis reposé un petit peu. Après une heure, je suis sorti pour faire un tour dans le village et manger quelque chose et faire mes prières à la mosquée. Je suis rentré à la chambre vers 20h pour dormir.
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